Christophe Pineau-Thierry Sentier débutant poèmes Phb éditions (2024,48 pages, 10 euros) Avec l’enfance au cœur pour maïeutique de sa poésie et absence, la vie se veut, chez Christophe, pérenne à confirmer l’instant poétique « quand s’abandonnent à nos rêves/ les vies passées à se fuir » car, en effet, c’est en continuité de vie qu’il « devient poésie ». L’Amour agit en filigrane révélant le moindre de ses actes : « ce vol de l’aube qui apparaît/ circulant entre les arbres noirs/…/ et nos amours impatientes/ l’inédit de nos corps » tandis qu’entre lumière et oiseaux se révèle le chant sans pour autant oublier « les cris étouffés du passé ». On devine l’épreuve contenue sous-jacente alors que se révèle, en parallèle, une sorte de prise de conscience universelle : « voici l’aube du temps/ et l’annonce d’un voyage ». Avec « l’enfance retrouvée », l’auteur boucle l’instant sublimé autrement que par le simple souvenir : c’est bien l’écrit qui lui est venu en aide pour ce que